pénètre moi

La  brume  envahissait ta chambre,
cette brume issue de la buée de nos corps,

Je m'élève, je m’effondre, je brûle
dans les profondeurs de mon être je te sent,

Dans la friction des duvets humides de nos sexes,
à ce point où s'éparpille les vagues,
l'écume de la mer vient,
et se retire...
en recouvrant de salpêtre mes cuisses,
en me pénétrant par la voix lactée
où une après l'autre toutes les planètes explosent,
de la plus sombre à la plus lumineuse..et finalement le soleil
lui aussi éclata...

L'axe de mon corps..c'est ton membre!
Ton membre  dressé en moi,

Mon sexe la bouche d'un enfant qui suce au sein de sa mère
 le lait pour se nourrir,

Le tonnerre de mes gémissements,
dans l'éclair de ton électricité
dans mon centre,
De la pluie de ton torrent tu devras me baigner!

Maintenant..pénètre moi,
une autre fois!

01,00

Eternidad, lo que pasa mientras no
te tengo.
Infinitud, lo que siento cuando te
tengo dentro.
Los meláncólicos de la imaginación
                                       respiramos:
aire de esperanza no fundamentada,historias inconfesables e imposibles,
miradas táctiles.

Yo sueño con las piernas abiertas,
no sea que el espiritu santo
me quiera inseminar.

En la dormiveglia la curva se hizo recta
y no lo pude evitar
el sueño, era realidad
                  de carne abyecta
y la infinitud, de mi ser se había de apoderar.

El vapor de los brazos del helecho,
recorría todo mi cuerpo,
me envenenaba la sangre de gozo y delirio,
Dios acababa de eyacular.

mon être

mientras sienta la necesidad imperativa de la escritura, de la producción
artistica
teniéndome
tengo
en mí
opciones

ante la soledad de la que huyo y en la que me escondo.